Cité d’origine médiévale à la confluence entre la Vienne et la Glane, Saint-Junien bénéficie d’un patrimoine architectural riche. Edifices religieux, monuments médiévaux, constructions traditionnelles, demeures bourgeoises, architecture du XIXe : ces témoins de l’histoire sont toujours présents et s’harmonisent avec les récents aménagements urbains qui forment l’écrin de ce patrimoine.

Au gré de votre visite, vous pourrez admirer la Collégiale romane, une des plus belles de la région Limousin, la chapelle Notre-Dame-du-Pont, située en tête du pont éponyme, la chapelle du cimetière dédiée tour à tour à Sainte-Madeleine ou Saint-Guignefort, ou l’Abbaye de Saint-Amand, berceau de la ville.

L’architecture civile n’est pas en reste, avec la Maison des consuls, la Maison Vieille ou les belles demeures des patrons gantiers, mégissiers, papetiers qui témoignent du rayonnement économique de la ville à différentes époques. A travers le dédale des rues, le passé ouvrier n’est jamais loin, à l’image du bâtiment de la bourse du travail situé sur la place Lénine qui jouxte la Collégiale.

Quittant la ville pour les bords de Glane, vous découvrirez la faune et la flore au Site Corot. Cette promenade dans ce lieu dédié au peintre Jean-Baptiste Corot vous amènera vers la reconstitution du Chalet qui aurait accueilli l’artiste lors de ses venues à Saint-Junien.

L’Office de tourisme, vous propose des visites guidées de la Collégiale romane, de la vieille ville, des ganteries et des sites naturels pittoresques.

COLLÉGIALE

La collégiale de Saint-Junien est une des plus belles et des plus vastes du Limousin. Agrandie à plusieurs reprises, elle a la particularité de posséder un chœur presque aussi étendu que sa nef et une lanterne des morts du XIIe siècle à hauteur du transept nord. De style roman, l’église a certainement possédé de très importantes fresques polychromes, dont certaines sont encore visibles. Elle abrite également de nombreuses pièces de mobilier anciennes.

ABBAYE DE SAINT-AMAND

Berceau de la ville selon les chroniques, l’abbaye de Saint-Amand aurait été composée d’une église, d’un réfectoire, de cellules, d’un cloître, d’une écurie, d’une cour, d’un jardin et d’une promenade. On y a répertorié 3 bonnes fontaines.

Elle fut au fil du temps lieu d’ermitage, cédée aux frères Récollets par le chapitre, acquise par Périgord et enfin propriété de la commune qui y a installé un temps l’auberge de jeunesse. De nos jours, seul le croisillon Nord de l’église subsiste.

Ce site, qui a connu plusieurs campagnes de fouilles, a fait l’objet d’une réhabilitation. Aujourd’hui le site constitue un jardin étagé dont les terrasses qui surplombent la Vienne sont accessibles au public toute l’année.

CHAPELLE DU CIMETIÈRE

Située à l’intérieur du cimetière, la chapelle est ouverte lors des Journées du Patrimoine et lors d’expositions ponctuelles, seules occasions de découvrir son mobilier dont un retable, récemment rénové.

Dédiée tour à tour à Sainte-Madeleine, puis au mystérieux Saint-Guignefort, elle fut également le siège des Pénitents bleus.

CHAPELLE NOTRE-DAME-DU-PONT

Edifiée en 1451, sur les ruines d’un petit oratoire du XIIIe siècle, la chapelle est construite à la tête du pont sur la Vienne, lieu de passage important pour les hommes et les marchandises. De style gothique flamboyant, agrandie grâce aux libéralités de Louis XI, la Chapelle a été restaurée à la fin du XIXe siècle.

Elle est ouverte en été, l’après-midi uniquement et pendant les Journées du Patrimoine.

PONT SAINTE-ELISABETH

Classé au titre des Monuments Historiques depuis le 25 janvier 1990, ce pont, long de 44 mètres, qui a la particularité d’être coudé, se compose de trois arcs brisés.

Erigé au XIIe siècle sur un gué, ce pont médiéval est situé sur un axe routier utilisé dès l’antiquité et reliant Saintes à Limoges, le chemin de Manot.

Il tient son nom de la chapelle Sainte-Elisabeth, qui se trouvait à quelques mètres mais il s’est également appelé « pont des malades » en raison de la léproserie qui existait non loin. Pendant la Grande Peur de la Révolution, fin juillet 1789, on y élève des barricades. A proximité existait un lavoir, véritable lieu de vie jusqu’à la seconde guerre mondiale.

Aujourd’hui le pont est uniquement piétonnier.

DOMAINE DU CHÂTELARD

La plus ancienne mention écrite du Châtelard remonte à l’extrême fin du XIIIe siècle. Tour à tour château avec son pont levis et des fossés, maison de plaisance avec son parc à l’anglaise, auberge de jeunesse ou repaire des FFI, le Châtelard est désormais dévolu à l’accueil de loisirs municipal depuis 1968.

Son parc est en libre accès en dehors des jours de fonctionnement de l’accueil de loisirs. Des jeux pour enfants y sont installés.